Articles sur le même sujet : cilc
Un coin secret du Tverskoy boulevard a été occupé par la « boutique culinaire de deux frères Karavaevs » (« koulinarnaya lavka Karavaévyck » en russe). La disposition n'est pas mal choisie : il s’agit d’une partie centrale de la ville. Pas loin il y a la place Pouchkine et le restaurant homonyme connu grâce à une chanson de Gilbert Bécaud. Un autre voisin remarquable des frères est le nouveau Théâtre Académique qui porte le nom de Maxime Gorki. Bref, les alentours sont artistiques, du moins touristiques et il n’est pas trop difficile de supposer le niveau des prix dans les restaurants du quartier.
Pourtant ce n’est pas le cas de la boutique des Karavaevs.
La « boutique » est petite, sans aucune emphase et avec un menu relativement bon marché. « Relativement » parce que ses plats sont quand même plus chers que dans la « Cantine № 57 » mais pas beaucoup plus. En revanche le site web des Karavaevs a sa version française : clic. Un défaut c’est qu’il n’y a pas de prix.
En general ils se trouvent entre 60 et 100 roubles (1,3 et 2,2 euros) pour 100 grammes de plat.
A propos : ajourd'hui 1 euro = 45 roubles environ.
Voilà quelques prix releves lors de ma visite à la « boutique » fin décembre 2013 :
soupe au poulet – 60 roubles/1,3 euros
crème de tomates – 70 roubles/1,5 euros
kacha de sarrasin au légumes – 60 roubles/1,3 euros рour 100 grammes
salade « Olivié » – 70 roubles/1,6 euros рour 100 grammes
carpe à la juive 130 roubles/2,9 euros рour 100 grammes
gâteau « Napoléon » – 70 roubles/1,6 euros рour 100 grammes
espresso – 60 roubles/1,3 euros
double espresso – 95 roubles/2 euros
thé (au jasmin, sencha, oolong) – 60 roubles/1,3 euros
Blini, pirogui, hareng sous manteau, chtchi – la cuisine russe fait une bonne partie du menu proposé, mais pas tout le menu. Il y a, par exemple, les croques français (madame, monsieur, bourgeois), la lasagne italienne, la salade américaine «cole slaw», le poulet sichuan. Bref, il n’y a pas de nationalisme dans ce que les Karavaevs offrent.
Enfin, ces frères, qui sont-ils ? A vrai dire, ils n’existent que dans l’enseigne de cette chaîne de la restauration rapide. Leur nom provient du mot slave « karavay » qui signifie le pain rond. Jadis on le faisait pour les noces et pour les accueils des visiteurs les plus honorables. Le karavay est un symbole de l’hospitalité. Alors, les frères avec leur nom ne sont qu'un titre qui fait l'allusion à un bon repas.
Quant à la boutique sur le boulevard Tverskoy, elle est réelle et convient pas mal pour manger un morceau pendant une promenade dans la ville, s'il ne s'agit pas d'un groupe nombreux.
Adresse : 20 ed. 4, Tverskoy boulevard. Pour regarder le plan : clic
Ouvert de 8h00 jusqu’à 23h00