Jadis, au XIV siècle c’était l’église des Saints Boris et Gleb. Mais en 1434 on y a enterré Maxime le Bienheureux et on y a fait le petit autel pour ce fol en Christ de Moscou. Depuis ce temps-là l’église porte son nom: l’église du Maxime Moscovite ou du Maxime le Bienheureux.
Personne ne sait les détails de sa vie, selon les chroniques Maxime a quitté sa maison pour être un vagabond et mendiant et pour donner l’exemple de la patience et de la docilité au vœu de Dieu. Les gens ont souvent entendu qu’il disait: “L’hiver est rude mais le paradis est doux, nous triompherons de toutes les épreuves et nous serons heureux”.
Il donnait l’espoir aux Moscovites et ils l’aimaient beaucoup et le respectaient comme le protecteur de Moscou. Il est mort en prière près de cette église et c’est pourquoi on l'a enterré dans ce lieu.
Et encore une fois il y avait un incendie – en 1737 – qui a ruiné la Tzar-cloche et la moitié de Moscou. Et encore une fois l’église a été reconstruite en style Baroque, pas typique pour cette partie de la ville. Et enfin en 1827 on a fait ce clocher jaune, qui est un peu en style Empire, un peu en style de la Tour penchée de Pise.
Parmi les paroissiens de cette église étaient les marchands Smyrnofs, qui étaient les “rois de vodka” et vendaient cette boisson de bonne qualité bien avant que Mendeleev a proposé sa recette.
Mais c’est une histoire pour la prochaine fois.