Moscou : maison avec les orchidées

Pour la communauté “Entre ombre et lumière” dont le thème de cette semaine est "les orchidées".

À vrai dire, ces fleurs ne sont pas répandues à Moscou. De temps en temps on fait des expositions dans les jardins botaniques mais, sans doute, vous ne pouvez pas trouver les orchidées dehors, en vous promenant dans la ville. À l’exception, peut-être, d’un lieu où ces fleurs fragiles réjouissent la vue toute l’année. 

C’est la maison Riabouchinsky. On l'on appelle aussi « la maison Gorki », car le célèbre écrivain soviétique y a passé les cinq dernières anées de sa vie.

Les photos ne sont pas très bonnes mais j’espère que vous distinguerez les orchidées dans cette mosaïque. 

La maison a été bâtie par l’architecte Fœudor Chektel en 1902 et est devenue tout de suite une des curiosités de la ville. En 1903-1905 trois maisons d’édition publient des cartes postales avec des photos de cet edifice.

La fantesie de Chektel a créé un lieu mystérieux : pas une maison mais une île entourée de vagues, couverte par des plantes fantastiques, habitée par des animaux ênigmatiques...

Les motifs marins sont partout à l’intérieur de la maison.

Il semble que ces broussailles peintes sur le plafond, ces vagues des poignées, cette pénombre faite par les vitraux cachent un grand secret...

Jadis c’était vrai !

Les premiers propriétaires de la maison – Michel et Stépane Riabouchinsky – étaient des négociants riches et des les vieux-croyants. 

Ils devaient cacher leur confession. C’est pourquoi il y avait une chambre secrète dans cette maison, un oratoire qu'on ne pouvait pas voir de la rue.

L’autre mystère de ce lieu-là était la collection des îcones. Stépane était un collectionneur passionné et rêvait d'organiser un musée chez lui. Peut-être l'exposition devait occuper les salles du deuxième étage dont les murs étaient habillés de cuir. C’était peu avant la révolution...

Après 1917 cette maison est devenue propriété de l’Etat. EIle a abrité le Commissariat du peuple pour les affaires étrangères, puis une maison d’édition, puis l’Institut de la psychanalyse, puis une école maternelle. Finalement les meubles ont été perdus. Ce qu’on peut y voir ce sont les objets qui appartenus à Maxime Gorki (y compris les netsukes de sa collection) . 

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