Cet été après Poushkin, Tchekov, Mayakovsky et Tourgenev une station du métro a été dedié au grand écrivain russe Feodor Dostoïevsky. Et des psychologues russes ont suivit le projet et ils ont evoqué l’ambiance tragique et dépressive faite due de la décoration de la station et de son influence sur les gens à l'esprit fragiles: la pression des sorts tragiques des personnages, de l’esprit sombre d’auteur etc et l'influence de tout cela sur l'état émotionnel des passagers.
Les médias pressentaient déjà un scandale mais les incendies de cet été ont fait oublier l’aspect métaphysique de station 181e du métro de Moscou. On avait des problèmes plus évidents et plus sérieux…
Mais hier j’ai été au métro, j’ai pris mon appareil-photos et je me suis rappelée les débats sur la nouvelle station. Et j’ai décidé de la visiter pour comprendre, si les psychologues avaient raison.
La plupart des passagers sont descendus aux stations précédentes. J’étais presque la seule dans le train...
Exactement le commencement d'un film d'horreur, non?
D’abord la station m’a rappelé un vaisseau cosmique grâce aux ”ovales” de la lumière.
Mais c’est la décoration de la station “Dostoevskaya” qui a provoqué les débats, pour être exacte, la sélection des épisodes des romans.
Voici, par exemple, la scène célèbre où Raskolnikov tue la vieille prêteuse et sa sœur:
On peut trouver des cadavres sur d'autres panneaux qui sont aussi sombres. Moi, je n'ai pas eu envie de faire des photos de ces illustrations en marbre.
Toute la station est en noire et blanc et les reflets de la lumière suscitent vraiment un sentiment triste et presque mystique.
Sur l’escalier on rencontre une silhouette noire...
qui s’échappe, peut-être, du regard lourd de l’écrivain?
Pour quitter la station il faut passer devant ce grand visage de Dostoïevsky. Pour le moment c’est l’unique sortie de cette "page" du métro vers le ciel.