Samovar – c’est un appareil pour faire bouillir l’eau et faire du thé. On peut traduire son nom comme “quelque chose qui peut faire bouillir sans l'aide de personne”.
Un samovar traditionnel consiste d’un corps destiné pour l’eau et une cheminée où se trouve du charbon qui fait l’eau se bouillir. Il y a aussi un petit robinet pour verser du thé aux tasses. En haut du samovar on met une théière.
Pour les Russes un samovar est le véritable symbole d’hospitalité, de cordialité et des causeries cordiales, il est un véritable héros de cérémonie du thé de Russie. Les samovars sont devenu des personnages des proverbes, des tableaux, des chansons. Voici la chanson très connue, dont le nom est “Moi et ma Marie près de samovar” (“Ou samovara ja i moja Masha”). Et l’image – c’est un samovar comme vous compenez :)
La date concrète de la naissance des samovars est inconnue, mais en XVIII siècle ils déjà existaient. Les premières mentions sur la production des samovars se datent d'an 1745. Dès années 1820 la ville Tula est devenu la capitale des samovars et elle garde ce titre jusqu'à présent. En 1850 il y avait 28 fabriques des samovars dans cette ville qui produisaient environ 120 000 samovars par an, en 1912-1913 – 660000 samovars par an. C’est pourquoi une action saugrenue on comparait avec un voyage à Tula avec son propre samovar (“priechat v Toulou so svoim samovarom”).
Il y a trois causes grâce à lesquelles Tula est devenu la capitale des samovars: elle est tout près de Moscou, elle avait des minerais nécessaires et elle avait été la ville des armuriers, des maîtres de la serrurerie d'art. Des samovars et des armes sont les spécialités traditionnelles de ce région, comme aussi des accordéons et des pains d'êpice (“prianiki”).
Le processus de la production des samovars se composait de 12 étapes et il y avait la division du travail très stricte. Le montage et la décoration de samovars se faisaient aux fabriques. Et les pièces nécessaires se produisaient chez les ouvriers, à domicile. On sait que les villages entiers produisaient une même sorte des pièces du samovar.
Dès milieu de XIX siècle les Russes ne prenaient du thé que du samovar. C’était déjà la tradition russe et l’attribut obligatoire de chaque maison, pauvre ou riche.